L'équicie
L’équicie est un métier de médiation équine, c'est-à-dire un accompagnement avec le cheval, destiné aux personnes en situation de handicap ou de souffrance.
Mise en relation entre la personne et le cheval
L’équicie est une alternative, un complément aux soins et à l’éducation qui s’appuie sur la mise en relation entre la personne et le cheval. Après 3 ans de formation, les compétences de l’équicien se basent sur des connaissances liées au public en situation de handicap, des connaissances en éthologie équine (étude du comportement), ainsi que sur les enjeux de la médiation.
L’équicie n’a pas vocation de soins au sens médical du terme. Il s’agit d’une démarche d’accompagnement, dans laquelle le cheval a une place de coéquipier « éclairant ».
Cette pratique vise à favoriser le bien-être et l’épanouissement de la personne tout en prenant en considération le bien-être de l’animal.

Zoom sur le métier d’équicien

Les ateliers d’équicie sont encadrés par un professionnel de la médiation équine : l’équicien.
Le métier d’équicien est le seul métier et la seule pratique de médiation animale qui est reconnue par l’Etat. En effet, il s’agit d’une certification professionnelle enregistrée au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), qui est délivrée par l’unique centre de formation : Équit’aide. Isabelle Claude, la fondatrice du métier, a pu faire reconnaître cette pratique dans l’objectif de cadrer juridiquement la pratique de la médiation équine, d’où l’utilisation d’un nouveau mot : équicien. L’équicie est donc le premier métier de médiation animale en France, et même en Europe, à être reconnu par l’État.
Il s’inscrit dans le cadre des actions à médiation animale, et construit son accompagnement sur la méthodologie de la démarche projet de l’action sociale (loi du 02/2002).
L’équicien ne dispense donc pas d’apprentissages équestres, il est centré sur la mise en relation de la personne et du cheval. Il travaille en collaboration avec les familles, médecins, psychologues, éducateurs…
Le métier est officiellement reconnu par arrêté du 20 janvier 2014, parution au journal officiel le 30 janvier 2014.